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Testé Et Approuvé

10 décembre 2009

Droits de l'Homme : Déclaration, Anniversaire et Conférence

Droits de l'Homme
(Déclaration, Anniversaire et Conférence)


Concept : un peu d'universalité...

    La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme est un texte adopté en 1948 au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, comme une réponse aux atrocités perpétrées. Rédigée par des juristes de plusieurs pays (France, URSS, Liban, Amérique du Sud...), le texte se veut universel, c'est-à-dire qu'il entend énoncer les droits fondamentaux à chaque être humain, indépendamment de toute culture, de tout pays...

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10 janvier 2009

Nanarland.com , le site des mauvais films sympathiques

Image_1
Objet, concept : le site ! Difficile de dire s'il s'agit d'un objet ou d'un concept... En tout cas, c'est une mission pour Super Sugar, la fan de films Z et de série B que je suis ! La présentation en elle-même n'a rien d'exceptionnelle. Bannière noir peuplée de petits ovni en carton pâte. Fond bleuté neutre. Les sous-titres en rouge. Le texte en noir sur fond blanc. L'ensemble est clair, propre. Ça ne perturbe pas la lecture ni le visionnage, ça ne pique pas les yeux, ça ne clignote pas dans tous les sens, pas de musique obligatoire qui tape sur les nerfs et qui fait ramer l'ordi... bref, que demande le peuple ? Prérequis : Ce site ne plaira pas à tout le monde. Il vise en effet les amateurs de mauvais films, ceux qui vénèrent Ed Wood, ceux qui adorent les monstres qui ressemblent à des gants de toilettes un peu crades tombés malencontreusement dans une cuve de latex, ceux qui aiment les scénars absurdes et les dialogues à 5 cents pour cause de scénaristes en grève, ceux qui considèrent que "L'attaque de la moussaka géante" est un grand film (ou même un film tout court), ceux qui se passent au ralenti les scène d'effets spéciaux pour voir où sont les ficelles et le scotch, ceux qui se délectent de plans nichons gratuits entre deux scènes gores, ceux qui explosent de rire rien qu'au nom de Chuck Norris, ceux qui... bref ! Si vous vous reconnaissez dans une de ces catégories (ou si vous n'avez rien à faire et que vous avez envie de rire un peu), ce site est fait pour vous ! Test : Les plus : • Très facile à prendre en main, ce site est d'une clarté vraiment agréable. Pas besoin de passer deux heures à zigzaguer d'une catégorie à l'autre, tout est déjà à portée de main, bien classé, bien ordonné. Vraiment facile de s'y retrouver, en une dizaine de minutes, on s'y retrouve comme si on était tombé dedans quand on était petit. • On notera la présence de la catégorie "multimédia" qui regroupe extraits vidéos, extraits audios, un Radioblog de BO bien sympa et Nanarland TV, qui regroupe reportages et interviews, une vraie mine d'infos. • Les critiques sont à mourir de rire. Vraiment. Ça m'arrive d'éclater de rire dans le métro en repensant à "l'attaque du gant de toilette" (consultez l'article sur "le Clandestin", vous comprendrez). Allez jeter un coup d'oeil du côté du "roman photo" aussi ;) • Le glossaire permet même au néophyte total de s'y retrouver, entre sidekick, vigilante-movie et autres gwelios. • La fonction "recherche" marche plutôt bien. • Le site est régulièrement complété, que ce soit en critiques ou en vidéos. • C'est un site consacré au nanar. Et oui, mine de rien, c'est un point super positif qu'il fallait souligner à tout prix. Les moins : • Les vidéos sont petites, de façon à ne pas surcharger le site. Bien sûr, c'est inévitable, mais quand même ! • Vous allez gonfler votre entourage en les inondant de liens pour partager avec eux ces moments forts du cinéma. • Votre vie sociale sera divisée par deux parce que personne ne comprendra ni vos blagues, ni vos références. • Vous aurez l'air ridicule dans le métro, plié en deux à cause du souvenir d'une vidéo. THE END ? Un site à visiter absolument ! http://www.nanarland.com/
19 décembre 2008

Offrir un peu de soi-même : le Don du Sang !

Testé et approuvé : le don du sang
(Version : collecte mobile)

LogoDonDuSang

Description et hôtes :

    Don du sang : piqûre. C'est souvent ce qui nous vient à l'esprit presque immédiatement lorsqu'on pense à ce phénomène humain plutôt étrange (si l'on regarde d'un point de vue décalé de l'espèce humaine ! ... bref). Et en effet, le sang ne sortira pas spontanément de sa cachette, le filou ! C'est pourquoi les session de don du sang nécessite une certaine installation, une logistique, et même une éthique (on vous demande votre avis avant de ponctionner ! C'est un peu la différence avec le fisc, dirons-nous).
    On trouve donc, dans un ordre plus ou moins chronologique (ça dépend en fait si vous êtes furtif et stupide ou pas) : le bureau de questionnement bûcheron, l'entretient de questionnement et la salle de don. Le bureau de questionnement bûcheron (terme non formel, vu que je ne pense pas qu'il y en ait), ce n'est pas un pré-découpage de veine à la hâche pour faciliter le voyage de la seringue, mais plutôt le lieu où l'on va remplir un questionnaire très long pour communiquer nos antécédents médicaux, relationnels et sexuels. On voit bien où veulent en venir les questions ! Ensuite on passe devant un bureau avec un médecin ou un personnel paramédical s'occupe d'enregistrer vos identifiants et opère un premier test psychologique "êtes-vous en forme pour donner votre sang" ? Question quelque peu sibylline sur le moment. On est ensuite aiguillé (une première fois ! Hum... aha...) vers un coin isolé (parfois une pièce) où l'on rencontre un médecin qui cette fois va éplucher le questionnaire et étudier nos réactions. Deuxième intervention, angoissante par sa récurrence : "êtes-vous en forme pour donner votre sang ?"... Brrr, ça fait froid dans le dos, non ? Ensuite, dernière étape, la salle de don : plusieurs lits disposés en cercle concentrique. Au centre, une table couverte d'ustensile médicaux, et des médecins tout autour.

Prérequis : du questionnaire aux conditions

   
Le questionnaire présente en gros les conditions à remplir (où à éviter) pour pouvoir donner son sang. Certaines peuvent apparaître embarrassante. Loin s'en faut puisque, globalement, on peut compter sur une générale sympathie des médecins, infirmières et autres donneurs présents (généralement... parfois on tombe sur un chieur ! Mais parfois seulement). Les questions visent en priorité à dresser un rapide compte  rendu des antécédents médicaux (opérations, problèmes cardiaques, respiratoires, infectieux...), ainsi qu'à glaner quelques renseignements sur la famille (maladie génétique principalement). Je tiens à préciser tout de suite que ces questions ne sont pas directement "éliminatoires", et sont assez précises et pointues, je n'ai donc jamais été empêché de donner à cause d'elle, ni ne sais dans quelle mesure exacte elle peuvent nous recaler.
    Viennent ensuite des critères expressément stricts et cette fois plus courant : tatouage depuis moins de quatre mois, maladie entraînant une prise de médicament depuis moins de deux semaines, opération dentaire depuis moins de quatre semaine... Quelques critères physiques également : âge compris entre 18 et 65 ans, un poids supérieur à cinquante kilogrammes... À noter un critère assez déroutant qui concerne un séjour prolongé de 12 mois en Grande Bretagne entre 1980 et 1996... Viandes frelatées, tout ça... Enfin, des critères concernant l'activité sexuelle (changement de partenaire, pratique protégée ou non...).

Pourquoi donner son sang ? Utilité et besoins

   
Difficile de déambuler dans un centre de don ou sur les lieux d'une collecte mobile sans être interpelé par de nombreuses affiches arborant un chiffre presque désespérant tant à nous seul, on est loin du compte : 8 000 dons nécessaires par jour. Intrigué par le chiffre, poussé à la dispute par les nihilistes, et moi même, finalement, ignorant la façon dont allait être utilisé mes petits globules, je tentais une approche naïve auprès d'une femme médecin à la fois sèche et chaleureuse, sévère et compatissante. Une réponse enflammée et quelques minutes plus tard, ébranlé en mon sein par tant d'ardeur déployée à briser les justifications du non-don, j'obtenais quelques informations.
    Loin de l'idée que je me faisais, et qui à mon sens est la plus flagrante, le sang donné ne sert pas qu'à transfuser les gens qui en ont perdu en se faisant trancher une jambe ! Une jambe ou autre chose. Eh non. Le sang est donc utilisé pour le traitement de la leucémie, parfois de cancers... D'où un besoin plus régulier, plus lourd... D'autre part du sang est nécessaire pour la fabrication de médicaments, pour la recherche (une clause d'une feuille d'information mentionne d'ailleurs qu'en signant, on peut accepter l'utilisation du sang pour la recherche). Enfin, au delà du remplacement du sang du type qui s'est pris un coup de couteau, chaque intervention chirurgicale nécessite des transfusions (eh oui, se faire charcuter ça donne soif ! hum...). Bref, les besoins sont variés, nombreux et surtout renouvelés chaque jour, chaque fois qu'un Homme tombe malade, est blessé, ou continue de vivre avec son fardeau médical. La petite note d'optimisme, c'est que le don permet d'apporter des moyens de soins (temporaires, parfois définitifs !) : grâce au don du sang et à sa large médiatisation dans les années 1990, et surtout à l'adhésion qu'il reçut, le traitement des leucémies s'est grandement amélioré...

Le don : comment ça se passe ?

    Eh oui, on parle on parle, mais au final, on se retrouve avec une aiguille dans le bras ! Voici donc un petit récit d'un don effectué le 28 novembre de cette même année. Il s'agit d'un don lors d'une collecte mobile, c'est à dire que l'organisme du Don du Sang s'est déplacé et a installé son matériel dans une fac (et non pas du donneur qui se déplace jusqu'à un centre).
    Nous sommes donc dans une fac, la fac de Tolbiac, à Paris. Direction : le seizième étage. Le couloir de la tour C forme une boucle carrée, un peu à la manière d'une course. Sauf que là, on a tout notre temps. On commence par une pièce : la salle de questionnement bûcheron ! On s'assoit à une table pour remplir un questionnaire, on plaisante avec les autres personnes qui sont affairées (parfois gênées, parfois hilares en lisant les questions, on déstresse comme on peut)... Parce que oui, la première fois, ça donne un peu le trac. Encore une fois, le personnel d'accueil est tout à fait à l'écoute, chaleureux, rassurant. D'ailleurs, au fond de la salle, on trouve trois ou quatre médecins autour d'une table sur laquelle sont disposés boissons, gateaux, croissants, sandwishs... l'ambiance est sérieuse, parfois solennelle, mais ces médecins là sont tout à fait jovials ! On vient ensuite se faire enregistrer auprès d'un médecin (nom, prénom, avez vous déjà donné... "êtes-vous en forme pour donner votre sang ?"). L'on se dirige ensuite vers une porte close... qui s'ouvre violemment. Une autre femme médecin, plus agée, plus intimidante (c'est à dire que l'on est plus intimidé, et qu'elle intimide particulièrement, nuance double !) nous invite à entrer (c'est la fameuse femme sèche et chaleureuse, sévère et compatissante !). Là, on répond à des questions, on nous invite à manger pour prendre des forces... Petit interlocution cocasse : le médecin : "Avez-vous changé de partenaire sexuel au cours des quatre derniers mois?" - "non..." - "Avez-vous un, ou une petite amie ?" - "non..." - "Et bien moi ça m'arrange !" - "Ah ben, c'est toujours ça alors !". Eh oui, ça plaisante sec ! Hum... Toujours est-il qu'après une discussion amicale, l'on s'apprête à sortir pour se diriger vers l'étape finale du voyage, après bien sûr le désormais classique "êtes-vous en forme pour donner votre sang ?" agrémenté d'un "prenez un gâteau".

    Nous voila donc à la porte de la dernière salle comme on arrive à la projection d'un film d'auteur, réalisé par un ami dont les goûts divergent largement : c'est pour la bonne cause, mais on sait pas trop sur quoi on va tomber. Surprise : ça rit, ça plaisante, ça s'esclaffe, ça pique. Difficile d'être encore intimidé après tout ça, l'ambiance est au laissé allé ! En partie. On est invité à s'installer sur un lit, bras gauche ou bras droit (après avoir répondu à une autre question étrange : "votre meilleur bras c'est lequel ?"). Là dessus on se fait poser un garrot, on nous regarde, nous jauge. Et puis, l'aiguille à la main, le médecin nous pose cette question qui décidément devient angoissante : "êtes-vous en forme pour donner votre sang ?". Mais en forme de quoi ? Qu'est-ce qui va m'arriver ? Je dois avoir quelle forme à la fin ? ... "Oui oui, tout va bien !". Le bras est désinfecté au niveau de la veine, et là, deux écoles : celui qui détourne le regard, et celui qui regarde la seringue droit dans le piston. La première fois, on regardait ailleurs. Cette fois, on tente de scruter.
    L'aiguille... Pour ceux qui angoisseraient à ce sujet, deux choses : on ne sent rien. En tout cas rien de repoussant au point de ne pas venir pour cette seule raison. Par ailleurs, le jour où l'on devra recevoir une transfusion, on ne fera pas le difficile. Alors au risque d'avoir l'air de prêcher la bonne parole (c'est le quart d'heure prosélystisme !), disons-nous que donner maintenant c'est recevoir un peu plus tard ! (Joey's style, private joke, etc). Parenthèse close, on se retrouve donc allongé, un tube dans le bras, une balle en mousse dans la main pour "pomper" du sang, et un médecin (en l'occurence une femme) avec qui papoter. Temps de la prise de sang : entre 4 et 15 minutes. Personnellement, il m'a fallut à chaque fois un peu plus de 10 minutes. Je dois dire que c'est le moment le plus inquiétant : et si je n'y arrive pas ? Et si ça rate ? C'est un peu comme la blague du type qui échoue à l'examen d'urine... Mais tout se passe bien, et l'on est débranché, rassuré encore une fois. Derniers conseils avant de partir : boire beaucoup, environ un litre et demi, ne pas se lever trop vite, se rassoir progressivement, et surtout aller manger.
    On revient donc à la première salle où l'on rencontre les gentils médecins, et où l'on apprécie une collation en plaisantant un moment. Temps total : environs vingt à trente minutes. Douleur physique : nulle. Douleur psychologique : tout dépend de la capacité à évoquer sa vie (ou non) sexuelle sans gêne face à quelques inconnus en blouse blanche. Résultat total : plus que 7 999 dons ce jour-ci !

Conclusion

    Finalement, le don du sang, c'est surtout un cap à franchir. La première fois, on y va sur un coup de tête, parce qu'on a pas peur, parce qu'on est encouragé et enhardi par des proches ou amis, ou bien parce qu'on arrive seul à dépasser l'angoisse que ça peut représenter. Évidemment, peur de la piqûre. Moins évident, malaise dû au don lui même (ben, mine de rien c'est se dire que notre sang sera dans le corps de quelqu'un d'autre : si on est particulièrement attaché à son sang, ça peut faire drôle)... On peut trouver ou ressentir des dizaines de sensations ou raisons qui nous inciterons à ne pas donner notre sang. Mais au final, ça se résume à une chose assez simple : si un jour on a besoin d'un organe, d'une transfusion, on ne dira sûrement pas "non merci, je préfère ne pas la prendre, je pense à tous ces gens qui seraient mal à l'aise de donner leur sang"... On accepte. Dans cette optique, il semble plus juste de s'efforcer de participer à un effort qui représente une très belle entreprise humaine de solidarité !


(le site du Don du Sang)





Mister Chat

1 décembre 2008

Du côté de la démocratie du Dragon...

Du côté de la démocratie du Dragon...

    Derrière ce titre sibyllin, je vous invite à découvrir un objet particulier, un concept exceptionnel, bref, un artefact digne de TeA (j'espère). Voici donc...

GunsAlbumRecoupe

    Non vous ne rêvez pas, c'est bien le nouvel album des Guns n' Roses ! (nous serons amenés par la suite à redéfinir ce concept). En guise d'ouverture vous pouvez admirer la mine réjouie du sujet détenteur de l'objet Chinese Democracy, signe encourageant de l'intérêt de ce disque compact (et syndrome avéré dit de "l'effet groupie").

Objet, concept : le disque !

    Commençons par nous débarrasser des formalités avant de plonger plus avant dans le concept à proprement parler. Le disque en lui même présente peu d'intérêt, c'est un cylindre de plastique dont la hauteur est relativement insignifiante en rapport avec sa surface, d'un diamètre d'environ douze centimètres et qui comporte en son centre un trou d'un petit centimètre. Plus étonnant, la partie non lisible arbore une belle étoile communiste rouge sur fond noir. Quand on sait que la production de l'album a coûté près de 13 000 000$, il y a de quoi sourire... Hé oui, toujours le mot pour rire, l'Axl !

Prérequis : quelques rappels sur le groupe

    D'une manière plus globale (c'est-à-dire en prenant en compte le boîtier) on sent une très nette distance avec le dernier album du groupe, Use Your Illusion II, au niveau du visuel. Adieu le look façon Comic book pleins de couleurs, bonjour le style propre et soigné ! C'est lisse, c'est spirituel, c'est concept. On ne plaisante pas avec Axl. Rappelons que le groupe n'avait rien produit de concret depuis 1991, excepté The Spaghetti Incident ? en 1993 et qu'il était considéré comme éteint depuis le départ symbolique de Slash (et plus généralement, depuis qu'Axl eût commencé de remercier chaque membre du groupe).

    Mais trève de blabla, les Guns sont de retour ! Sont-ils toujours eux-mêmes ? Que proposent-ils sous cette douce appellation sino-démocratique ? C'est ce que nous allons découvrire...

Test : nouveau line up, nouveau son

    Les Guns n'ont jamais été un monument à la stabilité (si l'on omet Slash et Axl), le groupe étant lui même, à l'origine, le résultat de la cission de deux groupes (L.A Guns et Hollywood Rose, puisque vous voulez tout savoir). De fait, de la formation phare du temps de la glorieuse apogée, il ne reste qu'Axl Rose (chanteur et propriétaire des droits du groupe) et le claviériste Dizzy Reed. Chez les nouveaux, deux guitaristes plutôt à l'aise dans leur style : Robin Finck et Ron "Bumblefoot" Thal, à la basse Tommy Stinson et Frank Ferrer à la batterie. À noter la participation à l'album du Billboard-man de KFC, Buckethead, bien qu'il ait été remplacé en 2004.

    Bref, un remaniement sérieux, une vraie purge pour parler en camarade, c'est indéniable, Axl fait feu de tout bois. Et c'est assez saisissant. L'album s'ouvre un peu à la manière de "Civil War" (dont un sample est repris dans la dernière chanson de l'album), mais globalement la comparaison s'arrête là (nous continuerons tout de même afin de construire un article digne de ce nom). Fini le rock, le jazz, le blues... Les Guns maintenant, c'est du metal. Les guitares sont bien plus lourdes qu'avant, la batterie martelle le temps façon Metallica (genre "Of Wolf And Man", on est loin du groove enjoué des Live Era ! Bon d'accord, j'exagère) et les solos... Entre Steve Vaï et Malmsteen, entre Metallica et Satch... Et inversement. On décelle çà et là un plan qui rappelle Slash mais dans l'ensemble, c'est très tendancieux.

C'est de la musique quand même ?

    Mais, me direz-vous, si on a rien contre le changement, on s'en fiche non ? Eh bien dans ce cas, oui, on s'en fiche. Le sieur Axl a juste commis l'erreur de ne pas changer de nom. Parce qu'à part sa tignasse rousse (et encore, avec les tresse il fait moins écossais), ça n'a plus grand chose à voir avec les 1990's. Néanmoins, ça bouge bien, le groupe est bien callé. Les rythmiques sont parfois un peu trop carrées, et puis certains arrangements sont vraiment kitsch. Mais dans l'ensemble c'est un ouvrage de bonne facture.

    Evidemment, la voix d'Axl Rose est essentiellement présente. Un chant plus épuré, moins éraillé qu'auparavant. On a parfois l'impression d'entendre un homme-guitare, notamment sur "If The World" où il tutoie la fin de l'octave de Robin Finck, c'est assez impressionant (et carrément agaçant pour ceux qui ne supporte pas sa voix, mais dans ce cas... qu'est-ce que vous fichez encore là !).

LA CONCLUSION !

    Voilà, pour résumer, on pourrait dire : les Guns sont de retour, mais sans les Guns, mais c'est toujours les Guns ! C'est un peu le retour d'une icone, la résurrection d'un phénix (héhé, avec trois grammes dans le sang en permanence, le phénix brûle excessivement bien), bref, c'est cool. Mais en même temps, c'est surtout le retour d'un nom puisque ni la musique ni les membres ne correspondent plus. De quoi soulever à nouveau le débat sur la garde partagée des enfants : sauf que ce coup-ci, il aurait peut être fallut abandonner le rejeton. Axl tente de lui insuffler un nouvel esprit, c'est un bon départ, reste à voir la suite. Réactionnaires s'abstenir !

 

 

 

Mister Chat

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